A l’origine, une équipe d’enseignants qui part d’un constat simple :
- Certains élèves deviennent progressivement "consommateurs" du savoir, et utilisent les temps morts de leur apprentissage (si on aborde une notion déjà acquise par eux) pour discuter ou éventuellement perturber le cours…
- D’autres, en grande difficulté, ne saisissent pas ce que l’on attend d’eux, et nécessiteraient que l’on revienne sur des notions qui relèvent des classes antérieures… ils restent rarement passifs car c’est une situation difficile à accepter !
Tout enseignant doit gérer cette hétérogénéité dans sa classe, et chacun trouve une parade ou une technique pour y parvenir, qui lui est propre.
Le charisme de l’enseignant peut permettre d’emmener la classe sur le chemin qu’il a choisi, délivrant dans ce cas un message unique qui est accepté en raison du lien affectif que l’enseignant a su lier avec sa classe…
La différenciation des activités des élèves est tout de même peu répandue dans le second degré et nécessite un investissement important pour fournir différents supports aux élèves et des consignes différenciées aux enfants.
L’utilisation des technologies numériques depuis une quinzaine d’années au collège Jean Renoir permet de rendre nos élèves un peu plus autonomes lors des séances en salle multimédia, mais cette utilisation est un peu "lourde"
Une classe mobile a permis le développement des webquest et l’acquisition du pilier 4 du socle commun, mais chaque élève ne disposait pas d’un netbook.
Le coût relativement faible des tablettes permet d’envisager un dispositif en One-to-one, c’est à dire que chaque élève dispose d’une tablette qui lui est propre et qui peut le suivre à son domicile.
Bien entendu, il n’est pas du tout envisagé de supprimer les cahiers. L’écriture manuscrite reste indispensable et la tablette, même si elle dispose d’outils absolument incroyables (reconnaissance vocale) n’est pas adaptée à une prise de notes en continu.
D’ailleurs, la prise de notes est-elle vraiment une part essentielle de l’apprentissage ? Copier un tableau ou un slide de Powerpoint permet-elle une mémorisation de "la leçon" ?
Pour certains élèves, assurément. Cette prise de notes vaut institutionnalisation des connaissances. Pour bon nombre d’entre eux, ce n’est pas le cas, et parfois cette prise de notes est incohérente (juxtaposition de mots, de phrases)…
La démarche d’investigation, qui est généralisée, permet de partir des connaissances préalables des élèves car il est inutile d’une part de leur expliquer ce qu’ils savent déjà, et d’autre part de penser l’enseignant comme seul détenteur du savoir (d’ailleurs les élèves ne se gênent plus pour mettre en doute sa parole, ce qui n’est bien sûr pas acceptable car leur qualification garanti la justesse de leur savoir même si l’erreur est humaine)
Nos enfants baignent chaque jour dans un flot d’informations provenant de la télévision, d’internet, des réseaux sociaux et bien sûr de l’environnement familial.
Si le temps passé à l’école par les enfants n’est pas ridicule, quel poids a-t-il face à "au reste" ?
Eduquer nos enfants au numérique, recouper, dénicher l’information, se construire une identité numérique qui ne mettra pas leur avenir en péril, voilà ce qui nous rassemble.
La tablette peut sembler être un gadget de plus pour les technophiles… La télévision n’a-t-elle pas été dans ce cas ? Qui n’utilise pas internet aujourd’hui ?
Développer l’esprit critique de nos enfants, leur permettre d’acquérir de l’autonomie, de travailler ensemble, de produire des ressources multimédia pour rendre compte de leur travail, voici ce qui nous anime aujourd’hui.
L’usage de la tablette en classe va se développer progressivement, par petites touches, au rythme de chacun, dans le cadre d’une expérimentation.
Cette experimentation est suivie par la Cardie, la DSI académique et le conseil général.
Merci à eux pour leur soutien.
L’équipe pédagogique
- Certains élèves deviennent progressivement "consommateurs" du savoir, et utilisent les temps morts de leur apprentissage (si on aborde une notion déjà acquise par eux) pour discuter ou éventuellement perturber le cours…
- D’autres, en grande difficulté, ne saisissent pas ce que l’on attend d’eux, et nécessiteraient que l’on revienne sur des notions qui relèvent des classes antérieures… ils restent rarement passifs car c’est une situation difficile à accepter !
Tout enseignant doit gérer cette hétérogénéité dans sa classe, et chacun trouve une parade ou une technique pour y parvenir, qui lui est propre.
Le charisme de l’enseignant peut permettre d’emmener la classe sur le chemin qu’il a choisi, délivrant dans ce cas un message unique qui est accepté en raison du lien affectif que l’enseignant a su lier avec sa classe…
La différenciation des activités des élèves est tout de même peu répandue dans le second degré et nécessite un investissement important pour fournir différents supports aux élèves et des consignes différenciées aux enfants.
L’utilisation des technologies numériques depuis une quinzaine d’années au collège Jean Renoir permet de rendre nos élèves un peu plus autonomes lors des séances en salle multimédia, mais cette utilisation est un peu "lourde"
Une classe mobile a permis le développement des webquest et l’acquisition du pilier 4 du socle commun, mais chaque élève ne disposait pas d’un netbook.
Le coût relativement faible des tablettes permet d’envisager un dispositif en One-to-one, c’est à dire que chaque élève dispose d’une tablette qui lui est propre et qui peut le suivre à son domicile.
Bien entendu, il n’est pas du tout envisagé de supprimer les cahiers. L’écriture manuscrite reste indispensable et la tablette, même si elle dispose d’outils absolument incroyables (reconnaissance vocale) n’est pas adaptée à une prise de notes en continu.
D’ailleurs, la prise de notes est-elle vraiment une part essentielle de l’apprentissage ? Copier un tableau ou un slide de Powerpoint permet-elle une mémorisation de "la leçon" ?
Pour certains élèves, assurément. Cette prise de notes vaut institutionnalisation des connaissances. Pour bon nombre d’entre eux, ce n’est pas le cas, et parfois cette prise de notes est incohérente (juxtaposition de mots, de phrases)…
La démarche d’investigation, qui est généralisée, permet de partir des connaissances préalables des élèves car il est inutile d’une part de leur expliquer ce qu’ils savent déjà, et d’autre part de penser l’enseignant comme seul détenteur du savoir (d’ailleurs les élèves ne se gênent plus pour mettre en doute sa parole, ce qui n’est bien sûr pas acceptable car leur qualification garanti la justesse de leur savoir même si l’erreur est humaine)
Nos enfants baignent chaque jour dans un flot d’informations provenant de la télévision, d’internet, des réseaux sociaux et bien sûr de l’environnement familial.
Si le temps passé à l’école par les enfants n’est pas ridicule, quel poids a-t-il face à "au reste" ?
Eduquer nos enfants au numérique, recouper, dénicher l’information, se construire une identité numérique qui ne mettra pas leur avenir en péril, voilà ce qui nous rassemble.
La tablette peut sembler être un gadget de plus pour les technophiles… La télévision n’a-t-elle pas été dans ce cas ? Qui n’utilise pas internet aujourd’hui ?
Développer l’esprit critique de nos enfants, leur permettre d’acquérir de l’autonomie, de travailler ensemble, de produire des ressources multimédia pour rendre compte de leur travail, voici ce qui nous anime aujourd’hui.
L’usage de la tablette en classe va se développer progressivement, par petites touches, au rythme de chacun, dans le cadre d’une expérimentation.
Cette experimentation est suivie par la Cardie, la DSI académique et le conseil général.
Merci à eux pour leur soutien.
L’équipe pédagogique